Le mot du curé – Mai/Juin 2020

les mots manquent malgré l’immense moment de confinement qui a laissé à chacun, je l’espère, le temps de penser et prier.

Le prêtre qui s’est habitué peu à peu à vivre une vie d’ermite essaie de retrouver une vie de communauté. C’est pourtant ce qu’est l’Eglise : une communauté, un peuple rassemblé par le Christ, un peuple appelé, sauvé, justifié et qui se laisse peu à peu sanctifier pour finalement entrer dans la gloire de Dieu.

Par ailleurs j’entendais sur « Radio Escapades » une émission à propos de ces gens qui se préparent à une possible grande catastrophe à venir en construisant des bunkers où ils entassent vivres et armement pour affronter ces possibles heures sombres. Ce sont des gens souvent très riches qui ne croient pas à grand-chose et qui s’offrent ce frisson d’angoisse pour ne pas trop s’ennuyer.

On pourrait conseiller à ces gens-la de davantage penser à Dieu. Lui seul est notre avenir quelles que soient les épreuves que la vie terrestre nous fait traverser.

Lors de la fête de la Sainte Trinité, le Dimanche après la Pentecôte c’est Dieu que nous célébrons. Il nous révèle qu’il n’est pas un éternel solitaire mais la communion de trois personnes dans l’unité de leur être divin. Cette communion éternelle est une communion d’amour qui nous explique pourquoi Dieu est essentiellement et éternellement amour.

La communauté chrétienne se rassemble afin de rendre gloire à Dieu, de le supplier dans les épreuves et de le remercier de nous avoir créés pour être avec lui dans l’amour.