Le mot du curé – janvier/février 2022

Au nom de ce qui est présenté comme la volonté de donner à toutes les traditions culturelles une place égale dans l’union européenne sans privilégier une culture particulière, une députée européenne, madame Helena D., a réclamé que l’on cesse de parler de la fête de Noël et qu’on utilise désormais l’expression de « vacances d’hiver ». Fort heureusement un autre député européen, François-Xavier B. a fait remarquer à sa collègue d’assemblée que c’est « folie d’atteindre les racines qui ont fait l’Europe ». « Noël, a-t-il dit, n‘est pas seulement le temps des vacances d’hiver mais le jour où est né le monde où nous habitons. »

« Nier ce qui nous relie c’est enlever toute possibilité d’appartenir à une culture commune, tout espoir d’assimilation, et c’est ouvrir la voie à l’éclatement de nos sociétés. » A vrai dire Madame H.D n’est pas la seule à combattre Noël. D’autres ont proposé que l’on ne se souhaite plus un « joyeux Noël » mais un « merveilleux décembre ». En réalité, si l’on supprime Noël, décembre n’a plus rien de « merveilleux ». C’est un mois sombre, humide et froid.

Au contraire c’est le souvenir de la nativité du Christ, le Sauveur, qui illumine ce mois, suscite notre émerveillement et donne un sens à nos vies. Joyeux Noël à tous les vrais européens et à tous les hommes de bonne volonté.*

H.A

(* en français l’expression hommes de bonne volonté implique les femmes !)