Le mot du curé – mars/avril 2021

En 2021 la France fait mémoire de l’un de ses chefs d’Etat, Napoléon Bonaparte, décédé en 1821. Le personnage est diversement apprécié. Cependant les catholiques se souviennent avec gratitude de celui qui a rendu à l’Eglise en France la liberté de culte après la période révolutionnaire qui l’en avait privée. De 1790 à 1801 en effet la persécution s’était abattue sur les catholiques avec de très courtes accalmies. Sur l’ensemble de cette période des centaines de milliers de catholiques fervents avaient été emprisonnés, massacrés pour « fanatisme », eux qui voulaient simplement garder leur lien avec le pape, successeur de saint Pierre.

Au paroxysme de sa folie meurtrière le gouvernement révolutionnaire avait ordonné, depuis Paris, le massacre de toute la population vendéenne en raison de son attachement à la foi catholique et de sa résistance armée. Parmi de nombreux crimes on a gardé particulièrement en mémoire celui qui eut lieu au village du Luc-sur -Boulogne dont les 564 habitants furent massacrés atrocement par les troupes françaises républicaines. Parmi les victimes il y eut 110 enfants . C’était le 28 Février 1794. Cela aussi fait partie du « devoir de mémoire ».

Après le calvaire vint la résurrection de l’Eglise en France et l’extraordinaire élan missionnaire qui s’en suivit pendant tout le XIXème siècle.

Dans le temps du carême nous cherchons à devenir des chrétiens plus libres et plus fervents. En fêtant à Pâques la Résurrection du Seigneur Jésus nous manifesterons qu’il est l’Alpha et l’Oméga de toutes choses.

Il est, il était et il vient. Il est le maître du temps et de l’histoire. Celui qui marche à sa suite aura la lumière de la vie.