Le mot du curé – novembre/décembre 2020

Vivre en temps d’épidémie n’est pas simple. Les projets que nous faisons sont souvent remis en question.

En 2020 un certain nombre de mariages et même de baptêmes ont été reportés. Ces reports s’expliquent par le désir d’inviter de nombreux parents et amis à ces évènements. Pourtant il faut se rappeler qu’un baptême est d’abord une grâce reçue de Dieu indépendamment des réjouissances qui peuvent l’accompagner. Il n’y a pas si longtemps, dans nos communautés chrétiennes, les baptêmes rassemblaient essentiellement les proches du baptisé. Ils avaient lieu assez vite après la naissance, car on ne voyait pas pourquoi retarder la venue de la grâce de Dieu. Le baptême est l’acte du Christ ,confié à l’Église, par lequel nous sommes libérés du péché originel et de tous péchés , remplis de la présence de Dieu, Père Fils et Saint Esprit et établis dans une communion avec lui . C’est pourquoi il faut privilégier l’acte du baptême lui-même plutôt que la réunion de famille. C’est vrai aussi du mariage : la grâce de Dieu qui unit les époux et les accompagne ne peut pas être sans cesse différée si l’on croit à son efficacité.

Les saints que nous fêtons le 1er Novembre ont fondé leur progrès spirituel sur la grâce première reçue au baptême.

Le 25 Décembre nous fêtons la naissance de Jésus le sauveur par qui nous vient tout don de Dieu et d’abord la justification  qui nous est obtenue par son sacrifice et communiquée par le baptême:

Comme l’écrit saint Paul au chapitre 3 de l’épître aux Romains : « Tous les hommes ont péché, ils sont privés de la gloire de Dieu et lui, gratuitement, les fait devenir justes par sa grâce en vertu de la Rédemption accomplie dans le Christ Jésus ».