2ème Dimanche de Pâques 2020 . Dimanche de la miséricorde divine.
En ce deuxième Dimanche de Pâques les lectures de la messe nous touchent particulièrement.
Les Actes des Apôtres décrivent une communauté chrétienne en bonne santé où l’on s’instruit en écoutant l’enseignement oral et écrit de l’Eglise.
A ce moment- là, juste après la Pentecôte, ce que nous appelons la Bible est encore limité à l’Ancien Testament et, peut-être, à quelques éléments du Nouveau Testament.
L’essentiel est la parole transmise par les Apôtres qui puisent dans toute l’Ecriture, particulièrement le prophète Isaïe et les psaumes, ce qui annonce et met en lumière le mystère de Jésus, Dieu venu en ce monde, mort pour nous sauver du péché et ressuscité le troisième jour.
La communauté vit aussi une communion fraternelle qui consiste surtout à mettre les biens en commun afin que nul ne manque du nécessaire.
Elle se fortifie par la participation à l’eucharistie, appelée ici « fraction du pain », et aux autres formes de prière.
Nous avons du mal à vivre complètement cet idéal en ce moment puisque les membres de la communauté ont reçu la consigne de se « confiner », de rester chacun chez soi.
Cependant le désir est ainsi avivé pour s’exprimer davantage au jour favorable.
En outre Il est possible chez soi de lire la parole de Dieu ou les écrits de l’Eglise et de vivre en communion de prière.
La première épître de saint Pierre parle d’une communauté menacée par les épreuves de la division ou de la persécution mais soutenue par sa foi au Christ ressuscité et son espérance d’obtenir par lui le salut des âmes.
Dans nos épreuves souvent bien relatives par rapport à celles que vivent nos frères persécutés pour leur foi, ces pensées peuvent nous soutenir.
L’Evangile nous met en présence du Christ sur qui sont fondées notre foi, notre espérance et notre charité.
Il nous dit avec insistance : « la paix soit avec vous ».
Il nous montre les plaies demeurées visibles sur son corps ressuscité, ce corps qui est le même que celui qui avait été mis au tombeau mais qui est désormais immortel et prêt à retourner vers le Père.
En nous montrant ses plaies, comme il les a montrées au Apôtres, il veut nous dire qu’il continue d’intercéder pour nous. Sa vie est pour toujours offerte en sacrifice de réparation pour nos péchés.
Sa miséricorde s’étend ainsi d’âge en âge. A nous de puiser aux sources de la vie qu’il donne en plénitude.
Il est celui qui est qui était et qui vient. Il était avant la fondation du monde, il est notre Sauveur, et notre Seigneur, il viendra dans la gloire pour donner au monde son aspect définitif. Cette pensée doit nous aider à traverser les épreuves. Il ne nous abandonnera jamais.