L’Eglise est « une, sainte, catholique et apostolique » récite-t-on depuis le IVème siècle. Ces qualités lui viennent du Christ qui demeure dans son Eglise. L’Eglise est aussi constituée d’hommes et de femmes pécheurs qui veulent devenir saints. Certains chrétiens ne donnent pas l’impression de vouloir devenir saints. Le contraste a toujours existé. Par exemple au XVIème siècle, appelé le siècle de la Renaissance, plusieurs scandales éclaboussèrent la réputation de l’Eglise, parfois même au sein du collège des cardinaux provoquant pour une part la séparation de ceux que par la suite on a appelés « protestants ». Dans le même siècle il y a eu un foisonnement de saints et de saintes au sein de l’Eglise catholique parmi lesquels Ignace de Loyola, Thérèse d’Avila, Jean de la croix, Philippe Néri, François de Borgia, Angèle Merici, Jérôme Emilien.
Aujourd’hui les feux sont braqués sur l’Eglise. Faut-il y voir une machination ? Sans nier la réalité des péchés de certains hommes d’Eglise on a le droit de se demander si ces attaques soudaines n’ont pas pour objectif principal d’affaiblir la réputation des évêques au moment où des groupes de pression veulent faire voter une loi autorisant la procréation médicale assistée pour les « couples » de même sexe ?
On sait que l’Eglise catholique est un des principaux adversaires de cette nouvelle dérive des mœurs que certains appellent « évolution sociétale ».Les partisans de la loi en projet ont donc tout intérêt à affaiblir l’autorité morale de l’Eglise. Le temps du carême qui s’ouvre le 6 mars et s’achèvera par la semaine sainte, les 15-20 avril sera l’occasion de purifier dans nos vies ce qui doit l’être et de prier pour ceux qui détruisent notre civilisation bâtie par des générations de chrétiens courageux.