Le Mot du Curé – Décembre 2018

Les souffrances de beaucoup de français ne doivent pas les empêcher de fêter Noël. Même si la hausse des taxes est un obstacle réel à l’organisation matérielle des réjouissances il demeure que l’essentiel de la fête de Noël se trouve dans la célébration religieuse de la nativité de Jésus.

A cette fête chacun est invité gratuitement et n’est jamais tenu d’apporter sa contribution financière  à la vie de l’ensemble paroissial.

Nous fêtons un évènement historique qui continue de marquer profondément les sociétés humaines.

Les récits écrits par les premiers chrétiens ne nous ont pas donné de date précise mais nous savons que l’évènement eut lieu lors du règne de l’empereur romain Auguste (14 avant JC-14 après JC) lors de l’un des recensements de l’époque.

La date du 25 décembre, sous nos climats, coïncide avec cette période de l’année où la nuit cesse de progresser et la lumière s’accroit.

Nous nous préparons à Noël par le temps de l’Avent. Ce mot vient du latin « adventus » qui signifie « l’avènement ». C’est bien la venue ou l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ que nous préparons pendant quatre semaines.

C’est une période au cours de laquelle les textes bibliques nous remettent en mémoire les prophéties qui annonçaient, en Israël, la venue du Roi sauveur, de l’Oint de Dieu, du Messie(en hébreu) ou Christ(en grec).

Le 8 décembre nous fêtons la Mère de Jésus, celle par qui Dieu, en la personne du Verbe éternel, a choisi d’unir une nature humaine créée à sa propre nature divine éternelle.

Pour accueillir en elle Dieu lui-même Marie a été préservée, dès sa conception, de toute atteinte du mal. C’est pourquoi elle est la « toute-Sainte ». C’est pourquoi nous nous confions à elle et lui demandons de prier pour nous et pour le monde entier.

Père Hervé Arminjon